L'homme et la nature
  2°) La gestion des risques par l'aménagement
 
a ) Les ouvrages de protection

On trouve deux types de protection :
    -Les ouvrages de PROTECTION ACTIVE sont conçus pour réguler ou empêcher les phénomènes de se produire.
    -Les ouvrages de PROTECTION PASSIVE visent à limiter les conséquences d'un phénomène.

Certaines techniques autrefois utilisées sont toujours d'actualité.
C'est le cas pour cet ouvrage en gabions. Cette méthode était déjà utilisée au XVIIIème siècle comme protection contre les chutes de blocs, les glissements de terrain, les crues torrentielles.
La réalisation de banquettes de reboisement pour lutter contre le départ des avalanches ne date pas d'aujourd'hui !
Mais la protection a ses limites...
LES PHÉNOMÈNES NATURELS SONT DIFFICILES A PREVOIR...
Il est délicat d'évaluer l'ampleur et la période de retour d'un phénomène. Les zonages cartographiques, les ouvrages de protection sont réalisés à partir de "scénarios de référence". Mais on ne peut pas être sûr à 100% de leur fiabilité.
Le risque zéro n'existe pas !
Le glissement de terrain à Féternes, en mars 2001, a démontré que certains secteurs, a priori sans risque, peuvent surprendre : une surface évaluée à une cinquantaine d'hectares s'est mise en mouvement, sinistrant tout un hameau.
Certaines maisons ont été détruites, d'autres fissurées et les réseaux coupés.

b ) Quel coût pour ses ouvrages


>La protection coûte cher…

Les travaux de protection et leur entretien sont des mesures préventives souvent onéreuses.
Coût d'un râtelier paravalanche : environ 765 euros le mètre linéaire.
Coût d'une digue en enrochements  sur géotextile : environ 75 euros le m3.
En 1999, les travaux pour lesquels sont intervenus les services R.T.M. des Alpes et des Pyrénées ont représenté à eux seuls un coût total de 17 millions d'euros (110 millions de francs).
Certain ouvrages de protection « déplacent » le risque.
Des ouvrages de déviation de cours d'eau ou d'avalanches protègent certes la zone concernée, mais peuvent avoir des répercussions sur les zones limitrophes. ... De quoi créer quelques tensions entre voisins ou entre communes ! ... d'où la nécessité de se concerter et de mesurer l'impact des aménagements envisagés.
Ni les ouvrages de protection, ni la réglementation ne garantiront à eux seuls notre sécurité.
Aussi modestes que puissent paraître nos actions, chacun peut contribuer à prévenir les risques naturels,
notamment en s'informant...

Financement du service de restauration des terrains en montagne ( RTM )
Une part des subventions pour charges de service public est affectée au fonctionnement du service national RTM, qui dépend de l'office national des forêts. Ce service comporte 68 cadres techniques ( 27 ingénieurs et 41 techniciens ) et 28 cadres administratifs, répartis dans 11 départements
.





Financement de l'ONF
( office national des forêts )
 
   
 
Ce site web a été créé gratuitement avec Ma-page.fr. Tu veux aussi ton propre site web ?
S'inscrire gratuitement